Mur végétal

Paris est une capitale très riche culturellement. Même si l’accueil n’est pas toujours au rendez-vous, il existe indéniablement une richesse et une diversité culturelles à tous niveaux et de qualité !
Parfois pris dans l’engrenage de la vie parisienne, peut-être ne prenons-nous pas le temps de plus lever la tête ? Prendre le temps d’observer, d’admirer, d’apprécier, de comprendre… C’est pourtant un « luxe » à la portée de tous.
Ce jour-là, en passant devant le BHV Homme, des hommes étaient en train d’entretenir la façade végétale du magasin…

Un mariage de divers végétaux, y compris arbustes, un entretien 3 fois par an pour la taille et changer quelques plantes en fonction de leur état et des saisons… Un arrosage automatique, programmé matin et soir…

3 couches de superpostion :
-La première couche, tout au fond du cadre, est étanche et chargée de retenir l’eau. Les fibres hydrophiles qui la composent absorbent l’eau, aucune goutte ne passe de l’autre côté du mur.
– La deuxième couche, en contact direct avec la première couche, est faite de mousse. Cette « éponge » bloque l’évaporation de l’eau, et optimise ainsi le rôle des fibres hydrophiles.
– La troisième couche est en plastique, perforé de tous petits trous pour laisser évoluer les graines, qui seraient bloquées par le plastique. Ils laissent aussi s’échapper l’air, dégagé par les plantes. Ainsi ni champignons ni algues s’immisceront dans le mur végétal. Petit plus : pour les jardins les plus exposés au soleil, le tissu plastique filtre aussi les U.V. nocifs.

Conception de Patrick Blanc, réalisation la plus connue en France Musée Quai Branly
@ http://www.murvegetalpatrickblanc.com