Histoire d’encadrement # 1

Crucifiliste passionnée de point compté uniquement sur étamine de lin car détestant tout simplement la toile aïda – hé oui, le rendu a un prix d’ailleurs pas qu’au niveau artistique 😀 – ma galère là encore futile est l’encadrement lorsque c’est un tableau. Un ouvrage mono-couleur (modèle de Permin of Copenhagen) qui a demandé quelques heures d’aiguille, une envie de voir autrement l’ouvrage mis en valeur que le chemin classique – exemple du marchand de fleurs de Peynet – alors au secours Francis !

Francis, voici l’ouvrage à encrader !

Le cadre est à un ouvrage ou à une oeuvre, ce que le vin est à un met, le café à la fin d’un repas… L’association, l’harmonie de 2 univers à la fois opposés et similaires mais à coup sûr complémentaires : une réciprocité dans la mise en valeur de 2 ou plusieurs créations quelles qu’elles soient (artistique, artisanale, culinaire…)

Prises de vue de Francis Da Cunha

Je vous propose de suivre cette histoire d’encadrement, effectué par Francis Da Cunha. Après l’étape de dimensions et proportions dans le processus d’intégration de l’ouvrage brodé, Francis m’a permis de voir le rendu maquette en carton comme un imprimeur qui proposerait son BAT (Bon A Tirer). Bon, j’avoue que c »est beaucoup moins poétique dans mon explication 😐 !
Cette étape permet ainsi de lancer la fabrication du moule. Il est prévu un effet de vagues sur le cadre en rappel du thème marin ainsi que des ouvertures de 3 fentes linéaires parallèles et symétriques en tête et en pied de cadre pour l’alléger (cf le schéma ci-dessus de l’artiste ;)).
A bientôt pour le prochain rendez-vous mais avec l’artiste 😛 !